Environ 1 000 enfants sont adoptés chaque année en France, cela représente seulement un tiers des adoptions réalisées.
» Qui sont les enfants que l'on peut adopter ?
– Les pupilles de l’État : des enfants sans filiation connue ou établie, des orphelins, des enfants trouvés…
– Les enfants judiciairement abandonnés.
– Les enfants dont les père et mère ou le Conseil de famille (des membres de la famille choisis et présidés par le Juge des Tutelles) ont consenti à l’adoption (parents décédés, parents déchus de l’autorité parentale).
A savoir : les parents biologiques disposent d’un délai de deux mois pour revenir sur leur décision : c’est le délai de rétractation. C’est pourquoi aucun enfant de moins de deux mois n'est placé en vue d'une adoption.
» Comment entamer les démarches ?
Après obtention de l'agrément, les candidats peuvent s'adresser à l'Aide sociale à l'enfance (ASE) de leur département ou d'un autre (Outre Mer, par exemple) ou à un Organisme autorisé pour l'adoption (OAA),même si cette voie est plus rare. Cela peut prendre jusqu'à 5 ans après l'obtention de l'agrément avant d'obtenir une proposition. Il faut relancer les services compétents une fois par an.
A savoir : on peut effectuer des demandes en France et à l'étranger dans le même temps.
» Et après ?
L'ASE contacte la famille choisie par le Conseil de famille. Elle donne des informations sur l'enfant : son histoire, sa situation familiale, parfois des photos... Puis c'est l'heure de la première rencontre à la pouponnière ou à l'orphelinat. Selon l'âge de l'enfant, un certain nombre de rendez-vous ont lieu, parfois même un parrainage le week-end avant l'installation de l'enfant dans son nouveau foyer. C'est le tribunal d'instance qui prononce l'adoption.